Pandémie et mesures de restriction obligent, les Eglises baptistes de France devront vraisemblablement renoncer à de grandes festivités. Néanmoins, la Société d'Histoire et de Documentation Baptiste de France revient sur cet anniversaire important.
La Société d’Histoire et de Documentation Baptiste de France (SHDBF) fête les 200 ans des Eglises baptistes en France. «La première Eglise baptiste française a été constituée le 17 septembre 1820 à Nomain dans le Nord de la France», explique Anniel Thobois Hatton, présidente de la SHDBF dans une vidéo postée sur la page Facebook de la société.
Un missionnaire suisse fonde la première église baptiste de France
C’est un couple de missionnaire suisses, Henry et Jeanne Pyt qui vont implanter cette première église baptiste en France. Né à Sainte-Croix, en Suisse, le jeune homme avait entrepris des études de théologie à Genève et fut sans doute marqué par le mouvement de réveil qui touchait cette ville à l’époque en réaction au rationalisme ambiant. Affilié à un groupe d’inspiration morave, le jeune homme va rencontrer divers représentants des mouvements de réveil venus notamment d’Angleterre. Ses talents d’orateur et d’apologète le font remarquer. En désaccord avec les dogmes enseignés à la faculté de théologie de Genève, Henry Pyt rejoint une Eglise libre crée par des étudiants sous l’inspiration de Henry Drummond qui fonde la Société Continentale de Londres dans le but d’évangéliser à nouveau l’Europe. Henry Pyt figure parmi les premiers missionnaires de cette société.
Du zèle des colporteurs aux premiers instituts bibliques
Les nouveaux convertis sont souvent des gens modestes, zélés pour l’Evangile qui partagent leur foi. «Des colporteurs, hommes et femmes, merciers ambulants pour la plupart, passent de villages pour leurs petits commerces et en profitent pour proposer des évangiles qu’ils vendent à petit prix», évoque l’historienne. Ce travail d’évangélisation sur le terrain produit du fruit et de petits noyaux de chrétiens se forment ici là. Ceux qui ressentent l’appel à devenir pasteur ont besoin de formation. Dès lors, de petits instituts de formation vont peu à peu émerger, comme “l’école des prophètes”. Très modestes, ces lieux de formation vont permettre à ces nouveaux ministères d’approfondir les connaissances nouvellement acquises en vue du service chrétien.
«Très vite, ces petits noyaux d’Eglises vont se regrouper en association pour mutualiser leurs compétences et ainsi étendre leur champ d’action», relate cette évocation historique. En 2020, ce sont 114 églises baptistes qui sont affichées sur le site de la Fédération Baptiste de France.
Etant donné les restrictions de rassemblement imposées par la pandémie, la Société d’Histoire et de Documentation Baptiste de France invite les églises baptistes à marquer cet anniversaire localement.
Source : evangeliques.info
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Source : Radio Arc-en-ciel
Dimanche 12 juillet à 9h30 en église protestante Saint-Pierre le Jeune à Strasbourg
L’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine invite à un culte à l’occasion de la Fête Nationale en l’église protestante Saint-Pierre-le-Jeune.
Durant cette célébration,
elles rendent grâce à Dieu pour la liberté et la fraternité vécues et prient pour la paix dans le monde.
elles témoignent de leur reconnaissance à toutes celles et ceux qui assurent notre sécurité au près et au loin.
elles prient pour les victimes des drames qui affectent l’humanité, notamment la pandémie, et pour les personnes qui apportent aide, soutien et réconfort.
elles confient à Dieu toutes celles et ceux qui exercent l’autorité, et président à la destinée de la France, de l’Europe et du monde.
Leur message s’enracine dans cette parole de l’apôtre Paul aux Romains (8, 35 et 39)
« Qui nous séparera de l’amour du Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? J’ai l’assurance que rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »
La célébration sera présidée par Isabelle Gerber, Inspectrice ecclésiastique au Directoire.
Christian Albecker, président de l’UEPAL, accueillera l’assemblée.
La prédication sera donnée par Christian Krieger, vice-président de l’UEPAL.
Cordiale invitation à tous
Dimanche 12 juillet 2020 à 9h30 en l’église protestante Saint-Pierre-le-Jeune, place Saint-Pierre-le-Jeune à Strasbourg
Source : uepal.fr
Du 8 au 10 juillet, l’EPUdF et l’UEPAL organisent un webinaire sur l’Église après le confinement.
La crise du covid19 et les semaines de confinement font surgir de nombreuses initiatives dans les Églises locales et les paroisses. L’inventivité et la confiance sont de mise pour célébrer les cultes, vivre le lien communautaire. Au détour des expériences, l’Église sort de ses habitudes et de ses bâtiments.
Avant l’été et comme une passerelle vers la suite, l’EPUdF et l’UEPAL proposent de prendre le temps de partager les expériences.
Du 8 au 10 juillet, découvrez des thèmes comme Célébrer, Vivre la communauté, Dedans et dehors, Église collaborative. Chaque thème est abordé par une plénière d’une heure avec la participation de deux intervenants présentant une expérience et des ateliers d’une heure en nombre plus restreint pour élargir les champs de découvertes et faciliter les discussions.
Programme :
- Célébrer : Mercredi 8 juillet : Plénière : 20h à 21h / Ateliers : 21h15 à 22h15
- Vivre la communauté : Jeudi 9 juillet : Plénière : 11h30 à 12h30 / Atelier : 12h45 à 13h45
- Dedans et dehors : Jeudi 9 juillet : Plénière : 20h à 21h / Atelier : 21h15 à 22h15
- Église collaborative : Vendredi 10 juillet : Plénière : 9h30 à 10h30 / Atelier : 10h45 à 11h45
Sur inscription uniquement : cliquez ici
Source : uepal.fr
Net for God est un réseau international relié par la prière, inspiré par la vision de l’abbé Paul Couturier.
Net For God est inspiré par l'image du filet du pêcheur dans l'Evangile de Luc au chapitre 5. Travailler à la paix et l’unité entre les Eglises et les cultures est l’objectif principal de ce réseau, également appelé Fraternité Oecuménique Internationale.
"Que tous soient un ... afin que le monde croie que tu m’as envoyé." (Jean 17, 21)
Venez décovrir les actions et projets de Net for God ici
"Les loustics", allias le couple Yolande et Philippe Schwab, étaient les invités de la matinale VIP du jeudi 18 juin 2020.
Ces experts de la relation, de l'accompagnement et du couple nous invite à prendre soin de notre couple. Ils présentent également le projet de 4 vidéos pour 4 clés pour réussir cet objectif.
Pour écouter l'émission, c'est par ici
Toutes les infos ici :
- www.facebook.com/psconseilstrasbourg
Source : Radio Arc-en-ciel et Iris
Un webinaire pour faire un point sur la situation et répondre aux questions.
De nombreuses chorales, et bien des ensembles de musique, ont été impactés par la crise du Covid-19 : répétitions et projets de concerts ont été brusquement mis à l’arrêt, des chaînes de contamination ont pu se former.
Un webinaire à destination des musiciens d’Église : choristes, organistes, chefs de chœurs, fanfares, instrumentistes divers, etc. a lieu le lundi 29 juin de 18h à 19h30
Suite à la pandémie, dans quelles conditions peut-on envisager de reprendre les activités collectives (chorales, ensembles instrumentaux, bands,…) ? Quelles mesures prendre ? Comment entretenir le contact avec les choristes et les instrumentistes en attendant la reprise ? Comment faire avec les instruments partagés (piano, orgue…) ?
Un médecin, un pasteur, des chefs de chœur et de fanfare ainsi qu’une organiste feront le point de la situation et répondront dans la mesure du possible aux questions du public.
Un lien permettant la connexion à la conférence sera envoyé aux participants. Seuls les intervenants seront visibles et audibles à l’écran. Les participants pourront réagir et poser des questions sur le fil chat.
Inscription obligatoire : cliquer ici
Source : uepal.fr
Fleury-Joseph Crépin
Tableau merveilleux n° 11
Au musée Maillol
jusqu’au 1er novembre 2020
Gilles Castelnau
15 juin 2020
Le musée Maillol expose les œuvres de trois peintres issus du milieu ouvrier du nord de la France et qui, plongeant par hasard dans le milieu spirite, lui ont donné une forme picturale.
Ces dessins spirituels semblent de même nature que les mandalas bouddhistes ou hindous. Ils ont l’avantage d’exprimer l’élan intérieur que l’on peut éprouver et leur contemplation permet, si on le souhaite, de se détacher pour un instant du monde réel dans lequel nous sommes pour ainsi dire emprisonnés et de pénétrer un au-delà mystérieux.
Augustin Lesage (1876-1954)
Il est mineur à Saint-Pierre-lez-Auchel dans le Pas-de-Calais. Il n’a pas fait d’études au-delà de l’école primaire. Un jour à l’âge de 35 ans, alors qu’il travaille au fond de la mine, il entend une voix lui dire : « Un jour, tu seras peintre. » Il ne lui en faut pas plus pour qu’il plonge dans le milieu spirite qui évoque les esprits, écoute les conseils que ceux-ci lui donnent et se mette à dessiner et à peindre dans sa maison.
Composition géométrique, 1946
Depuis le 19e siècle l’intelligentsia française et européenne faisait tourner les tables, écoutait les « esprits » et explorait ainsi le monde de l’au-delà. Allan Kardec en avait systématisé les méthodes en 1857 dans son « Livre des esprits ». Victor Hugo lui-même, Conan Doyle et bien d’autres pratiquaient la chose. Et personne ne s’étonnait qu’un simple ouvrier mineur qui avait tout juste le certificat d’études et n’avait jamais étudié l’art, se mette à peindre de manière si saisissante.
Augustin Lesage disait : « Je sais bien que je ne puis rien peindre si je ne me mets pas sous l’influence des esprits » et à sa mort il avait réalisé huit cents peintures.
Il s’efforçait de laisser instinctivement sa main suivre les gestes que son inspiration lui indiquait !
Les Mystères de l’Antique Égypte, 1930
Laissons les cartels de l’exposition commenter ces tableaux : ils sont riches et instructifs :
Lesage représente ici des objets de la tombe de Toutankhamon, découverte en 1922 par Howard Carter dans la vallée des Rois. Il reproduit une des statues en bois plaqué d’or qui gardaient l’entrée de la chambre funéraire, un vase à onguents en forme de bouquetin, le trône du souverain et la scène, sur le dossier, le figurant en compagnie de son épouse.
Lesage reproduit aussi des objets des tombes royales d’Ur en Irak, trouvés en 1927-1928 par Leonard Woolley : un bouquetin se nourrissant des feuilles d’un arbuste, la harpe et la tête de la reine Puabi, ornée de ses bijoux. Lesage la représente ici trois fois et dans quinze autres toiles.
Fleury-Joseph Crépin (1875-1948)
Tableau n° 157, 14 novembre 1941
Plombier-zingueur, musicien, peintre et guérisseur.
Les travaux nécessaires à la reconstruction du bassin minier dans les années 1920 permettent à Crépin de développer à Montigny-en-Gohelle, de multiples activités : quincailler, plombier-zingueur, installateur de pompes, chercheur de sources mais aussi guérisseur par l’imposition des mains. Il joue également de la clarinette, pour animer les bals et compose. Un soir de décembre 1938, alors qu’il recopie de la musique, sa main cesse de lui obéir pour tracer d’étranges motifs. A partir de mars 1939, il se met à « peinturer ». Peu après des voix lui disent : « Quant tu auras peint 300 tableaux, ce jour-là, la guerre finira. »
On pourra discuter de la réalité des « voix » entendues : Quelqu’un qui parle à Dieu est pieux, dit-on mais quelqu’un qui entend Dieu lui parler est schizophrène.
D’ailleurs il n’existe pas de corrélation entre le nombre de tableaux peints par Crépin et la fin de la guerre. Il n’existe pas de destin du tout. On ne peut pénétrer la connaissance de l’au-delà : « vous ne saurez ni le jour ni l’heure » a dit Jésus-Christ.
Tableau merveilleux n° 11, 15 juin 1946 : Ce tableau est ci-dessus en exergue.
Ses voix lui disent : « Après la guerre, tu feras 45 tableaux merveilleux et le monde sera pacifié. » Il peint la nuit ou le jour, dans la solitude, évoquant seulement à ses côtés la présence d’ombres, ses guides. Il achève la 300e œuvre le 7 mai 1945, la veille de l’armistice, et, en reconnaissance, envoie à Montgomery, à Staline, à Eisenhower, à de Gaulle et à Joukov des tableaux aujourd'hui disparus. Il peint encore une certaine de peintures avant de commencer, le 3 novembre 1947, la série des « Tableaux merveilleux ». A sa mort le 10 novembre 1948, deux « Tableaux merveilleux » restent inachevés.
Victor Simon (1903-1976)
Fils d’un ouvrier mineur, il passe son enfance entre Divion et Bruay-en-Artois. Dès l’âge de six ans, ses nuits sont peuplées de visions où se côtoient temples sacrés et épreuves initiatiques passées par les prêtres égyptiens. A douze ans et demi, il commence à travailler à la mine alors que la guerre fait rage. Prenant goût à l’étude, il peut quitter le fond et travailler dans les bureaux de la mine.
A 17 ans, il assiste à une séance de psychisme expérimental qui lui laisse une impression prodigieuse sur le monde invisible. En 1933, alors qu’il tient un café, des voix lui commandent de peindre.
Avant de commencer « Résurrection », sa première toile aujourd'hui disparue, il rend visite à Augustin Lesage qui parlera de lui comme du continuateur de son œuvre.
Dès lors la vie de Simon est dévolue à la spiritualité. Il réalise des peintures pensées comme un temple idéal, donne des conférences et écrit.
Il publie un journal, « Forces spirituelles », édité de 1947 à 1976, et trois livres : « Reviendra-t-il ? » (1953), « Du Sixième Sens à la quatrième dimension » (1955), « Du Moi inconnu au Dieu inconnu » (1957). Passionné par la science des religions, particulièrement celle de l’Égypte antique, et les phénomènes supranormaux, il développe son altruisme grâce à son don de guérisseur.
La Toile judéo-chrétienne, 1937
C’est sa deuxième grande peinture après « Résurrection » aujourd'hui disparue. Dans une période troublée, c’est une étrape spirituelle vers une religion universelle. La composition abrite ses deux maîtres spirituels : son guide vénusien et le Christ. Deux panthères noires féroces et protectrices, gardent l’entrée du temple illuminé par le soleil levant. L’œil se perd dans les motifs ornementaux évoquant les tapis persans. Cette œuvre est restée cachée pendant cinquante ans avant d’être exhumée et restaurée pour l’exposition.
La Toile jaune, 1970 – 21 février 1971
« La Toile jaune », dernière peinture de Victor Simon, nous donne à voir l’humanité future. En bas, le corps mental est accompagné de deux figures l’introduisant vers le plan supérieur. Au centre du cercle, le visage du Christ porte sur son front « le Moi éternel ». Les rayons de lumière symbolisant les phases de l’évolution : le corps astral, le corps mental, le corps causal, l’âme morale. Au sommet est représentée la « race bleue » : homme et femme, détachés de leur enveloppe terrestre, reçoivent les radiations spirituelles pour atteindre le plan astral, en dehors du temps et de l’espace. Le foisonnement minutieux des motifs peints par Simon demande l’attention d’un miniaturiste. Appliqué à des grands formats, ce travail extrêmement précis devait conduire Simon mais aussi Lesage et Crépin, si ce n’est à des états de conscience modifiée, au moins à des états de rêverie hypnotique.
Source : protestantsdanslaville.org